Les âmes perdues : malheur à nous lorsqu’elles apparaissent


Auteur : Ursula Seiler

Nous n’avons pas conscience à quel point « le vide dans l’espace » autour de nous, comme on le désigne, est rempli d’entités douteuses, d’âmes de personnes décédées et d’autres personnages que nous ne voudrions pas rencontrer en plein jour. Les expériences de la guérisseuse polonaise, Wanda Pratnicka, révèlent que ceux-ci peuvent être à l’origine de maladies physiques et mentales, à commencer par l’autisme en passant par le cancer jusqu’à la schizophrénie.

 Il existe des personnes qui ne sont plus en vie, mais ne s’en rendent pas compte. Encore quelques secondes auparavant, elles roulaient en voiture, se trouvaient sous une avalanche, et même étaient alitées à l’hôpital et puis soudain, c’est fini : la mort les a atteintes. « Ce n’est pas vrai », se disent-elles, « Je suis en vie comme avant ». J’ai eu une chance terrible de pouvoir m’en tirer. Mon Dieu, regarde cette épave de voiture, n’ai-je pas eu de la chance de m’en sortir sans une égratignure ?! ». Ou bien : « Quelle chance d’avoir enfin pu vaincre cette maladie… ». Elles refusent de reconnaître que, quoique toujours en vie, elles sont physiquement « mortes » car pendant toute leur vie, on les a convaincues lorsque la mort survient, notre être intérieur s’éteint pour toujours. Le rideau tombe, les lumières s’éteignent…

 Par conséquent, elles doivent être vivantes puisqu’elles se sentent si vivantes, et même rajeunies et en bonne santé. À présent, le moment est arrivé pour que tous ces gens suivent l’Ange qui veut les faire passer « là-bas » vers la Lumière, tout droit par le tunnel du sombre monde astral. Mais pourquoi devraient-ils le faire puisqu’ils sont en vie ? « Personne ne nous apprend ce qu’est la mort, ni ce qu’il advient de nous ensuite. Si nous le savions de notre vivant, nous nous rendrions compte que le fait de mourir est un moment radieux, un moment de bonheur dont il ne faut pas avoir peur, mais qu’il faut attendre avec joie. La mort et la naissance sont la même chose. Afin de naître sur terre, nous devons mourir dans l’au-delà, et inversement, pour naître là-bas, nous devons mourir ici. Ce n’est rien d’autre que la transformation d’une forme d’existence en une autre », écrit Wanda Pratnicka, exorciste bien connue en Pologne.

N’ayez pas peur, cet article ne sera pas effrayant. Les services de Wanda Pratnicka sont cependant nécessaires car les gens ont, dans une large mesure, oublié et perdu le lien, leur « religio » avec le monde divin. Et en raison de l’ignorance en découlant, ils continuent de s’accrocher au monde physique, refusant de partir vers les espaces subtils dans lesquels nous avons, pendant des éons, passé beaucoup plus de temps qu’ici sur terre.

Lorsque Wanda Pratnicka dit que « notre mort n’est rien d’autre qu’un retour de l’école vers la maison », nous sommes de tout cœur d’accord avec elle car la Terre, comme vous l’avez souvent lu dans cette revue, est la planète de l’apprentissage et du développement. Avec la prospérité des soixante-dix dernières années, les gens attachent de l’importance à leur confort en ce monde et oublient la réalité existant en dehors de celui-ci. Et le monde de la publicité nous convainc de plus en plus efficacement que nous n’avons qu’une seule vie et que nous devrions la remplir du plus grand nombre possible de plaisirs. « Nous considérons l’enseignement comme une punition et non pas comme une opportunité de développement », écrit Wanda Pratnicka. « En nous enferrant dans la résistance, nous n’avons pas la capacité d’apprendre grand-chose, et par conséquent, nous révisons les mêmes leçons de nombreuses fois, à l’image de l’élève qui redouble plusieurs fois la même classe. Plus nous allons à l’école et plus nous nous habituons à elle jusqu’à ce que naisse en nous le désir de rester ici pour toujours. Nous oublions que nous sommes venus sur terre uniquement pour apprendre, et que notre vie appartient totalement à Dieu. Ce n’est pas le cas pour tous les gens, mais pour une grande partie d’entre eux. Lorsque ceux qui ont oublié cela et doivent la quitter, ils partent vers Dieu, remplis de peine de devoir laisser sur terre tout ce qu’ils ont. Ou bien ils refusent complètement de passer dans le monde spirituel. Ils ne savent pas que notre esprit, notre âme, et avant, notre Moi Divin, continuent de vivre, qu’en tant qu’êtres, nous vivons éternellement et ne seront jamais réduits à néant. Qu’un jour nous reviendrons sur terre et que nous aurons la chance de mener une nouvelle vie dans un corps sain, et que la manière dont nous vivrons notre vie décidera des conditions de notre avenir.

Dans notre société commerciale, le fait d’ignorer la mort signifie qu’inconsciemment beaucoup de gens la redoutent, et cela n’est pas bon car ce que nous pensons et savons de la mort de notre vivant, est décisif pour ce qu’il adviendra de nous après la mort et quel sera notre futur destin.

 « Le défunt », ignorant qu’il continuera de vivre après sa mort exactement comme la même personne qu’il était de son vivant, mais uniquement libéré de l’âge, de la souffrance et son corps physique, peut être complètement désespéré face à la peine de ses proches et tout tenter pour leur faire prendre conscience qu’il n’est pas du tout mort, mais se trouve parmi eux. Et de cette manière, il peut rater le moment de passer dans les hautes sphères de vibration. Avec un effet désastreux pour lui-même et pour ses proches.

C’est ainsi qu’ils rôdent à proximité et causent des dommages, parfois par méchanceté, mais en général sans mauvaise intention. Parmi les menaces potentielles qu’ils peuvent provoquer à leurs proches ne se doutant de rien, se trouvent les phobies, les obsessions, les angoisses et même les maladies mentales. Il arrive qu’ils conduisent aux crimes, assassinats et même aux suicides, ou rendent dépendants en transmettant leur propre addiction antérieure à leur décès.

Ce ne sont pas des inventions. Comme je l’ai rappelé, Wanda Pratnicka jouit d’une grande renommée en tant qu’exorciste, elle a aidé dans sa vie des milliers de personnes possédées en convaincant le ou les locataires gênants de quitter le plan terrestre et de « rentrer à la maison ».

 

En retard pour le train de l’au-delà

  •  Wanda Pratnicka cite quelques raisons pour lesquelles les gens restent après leur mort dans ce monde et ne passent pas dans les hautes sphères de vibration :
  •   Une mort soudaine – où les personnes sont surprises par la mort au meilleur moment de leur existence, au cours d’accidents, de catastrophes aériennes, en montagne et autres situations similaires, elles ne se rendent pas compte qu’elles ont déjà quitté le plan physique.
  •  Les personnes mourantes qui ont été fortement anesthésiées avant leur décès, ne sont pas toujours capables de discerner qu’elles ont franchi le seuil vers l’au-delà. Les personnes souffrant de maladies incurables, à qui on administre des anti-douleurs, les drogués ou les alcooliques font partie de ce groupe.
  • Certains refusent d’aller vers la Lumière car ils craignent d’être punis pour leurs péchés. Ils ne se sentent pas dignes de la grâce du pardon, malgré le fait que dans les premiers moments après leur départ, une compagnie exceptionnelle les attend : leurs proches décédés, les Anges, les guides spirituels et la Lumière d’amour. Ils n’arrivent pas à se pardonner à eux-mêmes et c’est pourquoi ils ne croient pas que Dieu puisse leur pardonner leurs péchés. Ainsi le chemin vers la Lumière les effraie et ils demeurent dans la sphère des influences terrestres.

Wanda Pratnicka compare cela à un funiculaire qui monte vers le ciel, emprunté uniquement par les âmes qui possèdent un billet. « Chaque personne s’estimant digne d’entrer au Ciel reçoit un billet gratuitement. Tous les autres restent à la gare. Le funiculaire part et une foule d’esprits restent à la gare ne sachant pas du tout quoi faire ». Leurs fautes peuvent être lourdes comme un meurtre ou infimes comme un emprunt non remboursé, ou pour les catholiques stricts, le fait de manger de la viande le vendredi ou de ne pas aller à la messe le dimanche. S’ils s’étaient pardonnés à eux-mêmes, rien ne s’opposerait à leur passage vers la Lumière. « En restant ici, ils créent une réalité [par leur foi en elle] qui sera pour eux le purgatoire ou l’enfer ».

Le fait d’arriver à se pardonner à lui-même ou non dépend exclusivement pour le « pécheur » de la présence d’amour dans son cœur. S’il est plein de détresse, de tristesse et de désespoir, cela exclut l’amour, et avec lui la force de la foi dans un Dieu aimant et clément ainsi que la capacité à se pardonner à soi-même.

 Si le lien pendant la vie était fort - par exemple chez les jumeaux - les morts ne veulent pas parfois quitter les vivants.

 Il existe également d’autres raisons pour lesquelles le défunt n’arrive pas à passer vers l’au-delà : 

  •  Un très grand groupe se compose de tous ceux qui, de leur vivant, ne croyaient pas en Dieu et c’est la raison pour laquelle ils ne veulent pas croire que l’existence ne s’achève pas avec la mort du corps physique.
  •  Beaucoup d’âmes croient qu’elles resteront dans la tombe jusqu’au jour du « Jugement Dernier » et que c’est seulement ensuite qu’elles iront au ciel avec la résurrection de leur corps. Mais comment peuvent-elles attendre ce jour ainsi dans la tombe puisqu’elles se sentent déjà en vie ? Elles sont désorientées et ne passent pas vers la Lumière.
  • Certains morts se sont trop souciés de « l’après » et ont construit au cimetière des tombeaux en pierre [très courants dans les pays du sud] pour attendre confortablement le « Jour du Jugement ». à présent, ils rôdent dans le cimetière et dérobent l’énergie des visiteurs. Les membres de ce groupe s’identifient fortement à leur corps physique. Quand ils prennent conscience qu’ils continuent d’exister sans ce corps, c’est pour certains un très grand choc et ils demeurent longtemps près de la terre. Ils n’arrivent plus à trouver le passage vers la vie dans l’au-delà.
  •  Vraisemblablement, le plus grand groupe « d’esprits » que Wanda Pratnicka a rencontré pendant son expérience de quelques dizaines d’années est constitué des personnes qui de leur vivant, étaient très attachées aux choses terrestres, tant qu’à présent, elles ne sont pas capables de les quitter, peu importe s’il s’agit de maisons, voitures, nourriture, boisson, sexe, jeux de hasard, pouvoir terrestre ou quoique ce soit d’autre.
  • Certains sont convaincus qu’ils peuvent réparer les fautes commises pendant leur vie uniquement en demeurant près de la terre. Évidemment, ils ignorent que chacun obtient une telle possibilité lors de son incarnation suivante.
  •  D’autres n’arrivent pas à partir sereins car ils ont été maudits ou bien on a utilisé la magie noire contre eux. Beaucoup de suicidés restent également près de la terre.
  • Il est particulièrement tragique d’empêcher les âmes de passer vers les mondes supérieurs car les familles plongées dans le deuil les pleurent trop. Le désespoir de leurs proches ne leur permet pas de partir. C’est pourquoi il est infiniment important que ceux qui restent en vie sachent qu’ils n’ont pas le droit à un désespoir infini car de cette façon, ils peuvent transformer le destin du défunt, du ciel en un enfer. En fin de compte, il n’est en effet agréable pour personne de rester dans la sphère terrestre tel un passager clandestin.

 

Les esprits manquent rapidement d’énergie pour continuer à évoluer. Ils recherchent rapidement un hôte auquel ils pourront s’attacher et dont ils accapareront l’énergie vitale. Le moyen le plus simple pour l’esprit est de trouver un tel « donneur » dans son milieu. L’esprit errant le sait, il s’y sent en sécurité. Il peut aussi revenir à son domicile, chez ses amis, au cimetière ou au bar où il s’enivrait ou se droguait à volonté.

D’après Wanda Pratnicka, les âmes qui sont mortes dans un accident, demeurent en général sur le lieu de l’accident, après quoi elles le vivent sans cesse à nouveau. « Cela a pour objectif de réveiller l’âme, de lui faire prendre conscience qu'elle n’est plus en vie ». En pareil cas, les endeuillés devraient s’adresser au défunt tout haut et de manière claire en lui racontant ce qui s’est produit et qu’il devrait immédiatement partir vers la Lumière. Les prières peuvent également l’aider à entreprendre le chemin vers la Lumière. Wanda Pratnicka a rencontré beaucoup d’esprits dans sa vie qui, tout comme l’architecte Anton Styger à propos duquel nous avons écrit à plusieurs reprises, ont « passé quelques centaines d’années, suspendus entre le ciel et la terre, certains d’entre eux proviennent des millénaires passés ». C’est un état pour le moins non souhaité !

Liés à la terre et désorientés 

Wanda Pratnicka appelle les flux de vie qui n’ont pas rejoint l’au-delà « esprits ».

Au début, ils se sentent très esseulés et sentent qu’ils sont de plus en plus faibles, mais également qu’il leur est de plus en plus difficile de penser. Ils ont un besoin urgent d’une source d’énergie. Hormis les êtres humains, certains d’entre eux pourraient la trouver dans les veines d’eau ou les failles tectoniques.

Toutefois, lorsque leurs proches leur permettent de rester près d’eux, cela est plus facile pour eux. Certaines personnes sont tellement accablées par le deuil qu’elles ne remarquent même pas que le défunt est déjà entré subtilement en elles. Les personnes énergiques, en bonne santé, pleines de vitalité ne se laissent pas d’ordinaire vampiriser : celles qui sont faibles, malades, âgées, dépendantes de l’alcool ou de la drogue, inquiètes, accablées, fatiguées, en manque de sommeil et effrayées – oui. Leur énergie se trouve à un niveau tellement bas qu’elles ne remarquent pas qu’elles commencent à partager sans cesse leur portion quotidienne d’énergie avec le corps de l’âme du défunt qui s’est attachée à elles comme une sangsue. Beaucoup sombrent dans un épuisement profond, en particulier lorsqu’elles sont assiégées non pas par un seul esprit, mais comme cela arrive, par plusieurs.

La possession peut se produire lorsqu’une personne vivante perd conscience, que ce soit par le biais de l’anesthésie, au moment d’une courte perte de connaissance, d’un choc post-traumatique, de l’ébriété ou de la consommation de drogues. « Même un changement léger de la conscience, quand on fume une cigarette, permet la possession par les esprits », a observé la medium Wanda Pratnicka. Pendant la maladie, une grande fatigue ou le deuil, des essaims complets d’esprits peuvent entourer la personne, et pendant les séances de spiritisme, les esprits peuvent rester pour toujours auprès des participants inconscients. Wanda Pratnicka met en garde contre la possession qui peut facilement s’installer si quelqu’un pose des cartes de tarot ou médite d’une façon inappropriée. Les situations où les gens se mettent en rage et expriment des émotions négatives comme la colère, la fureur ou la haine créent également les conditions pour l’ingérence invisible. Cependant, l’esprit visiteur n’est pas guidé par la méchanceté, il souhaite tout simplement assurer sa pérennité.

 Wanda Pratnicka a remarqué au cours de sa pratique de quelques décennies relative aux possessions que la caractéristique commune des personnes possédées était « une plus grande irritabilité, l’agressivité, des crises de fureur, à des moments complètement inattendus, et d’un autre côté, la somnolence, le manque d’enthousiasme pour quoi que ce soit, la tendance à pleurer. L’humeur devient alors instable passant d’une grande surexcitation à une "vision très noire" des choses. Une personne qui était jusqu’à maintenant forte psychologiquement et physiquement, à présent ne sait pas vraiment quoi faire, ce qui pose souci pour elle et dans la même mesure pour ses proches ». De nos jours, cela est souvent désigné comme étant le « trouble bipolaire ». Cela peut être une possession dont on n’a pas conscience. C’est pour cela que personne ne doit pas se sentir coupable, mais plutôt rechercher une aide d’expérience pour se libérer des énergies possédantes.

 

 La cause de la maladie : la possession.

 Dans certaines familles, il existe une prédisposition pour certaines maladies. Parfois, il arrive que la personne décédée restée près des vivants « transmette » une affection donnée à son descendant. Par exemple, si quelqu’un meurt d’un cancer et que son âme ne passe pas dans l’au-delà, cette information relative à la maladie lui appartenant, conservée dans le corps astral et mental, continuera à y être présente. Si un tel esprit réussit à posséder l’un de ses proches, il peut arriver que la personne possédée souffre justement de cette maladie précise : l’énergie malade de l’âme porteuse pénètre dans le propre corps de son âme jusqu’à ce que la maladie apparaisse dans son corps physique. Wanda Pratnicka en a fait maintes fois l’expérience. Évidemment, cela n’est pas l’explication fondamentale des tendances familiales pour les maladies, mais dans certains cas, cela devrait être pris en compte. Voici quelques exemples qu’a rencontrés Wanda Pratnicka :

Un jeune homme, très bien de sa personne est soudain tombé malade d’un cancer et il est décédé après six mois. Au printemps, en parfaite santé (tout au moins c’est ce qu’ont montré les examens passés à l’armée), il a été appelé à l’armée dans un corps d’élite. Avant les fêtes de Noël, il était déjà décédé. C’est juste un peu avant sa mort qu’on a consulté pour ce cas Wanda Pratnicka : elle a vu que la cause de la souffrance était l’esprit de l’oncle, mort peu de temps auparavant d’un cancer. Toutefois, le jeune homme considéra ce diagnostic dépourvu de sens. Cependant, la famille sollicitait l’aide de Wanda Pratnicka et dès lors qu’elle réussissait à raccompagner l’oncle, son état s’améliorait radicalement. Mais quand l’oncle revenait, son état s’aggravait à nouveau. « Le garçon aurait pu être certainement sauvé si seulement il avait accepté d’y travailler », fait remarquer l’exorciste. Il aimait beaucoup son oncle décédé et l’appelait même à lui dès qu’il allait plus mal. Il est donc mort beaucoup trop tôt.

Peu de temps après, la tumeur apparut chez son frère jumeau. Contrairement au défunt, ce dernier était convaincu que la maladie provenait de l’oncle décédé. Il a immédiatement sollicité l’aide de Wanda Pratnicka. Et effectivement, l’exorciste a vu que l’âme de l’oncle s’était attachée à lui cette fois. Quoique son frère lui manqua beaucoup, il avait envie de continuer à vivre et il suivait consciencieusement les consignes de l’exorciste. « Il ne me gênait pas, mais au contraire, il essayait lui-même de convaincre l’esprit de s’en aller et de le laisser en paix. L’esprit était toutefois tenace et voulait l’emmener de ce monde ». Quand l’esprit partait, la tumeur disparaissait très rapidement, et après son retour apparaissait de nouveau. Ce processus dura quelques semaines, l’esprit revenait de plus en plus rarement jusqu’à ce qu’il s’en alla pour de bon. Le garçon se porte très bien en dépit du fait qu’il n’a subi ni opération, ni radiothérapie. Si l’on n’avait pas réussi à le sauver, on aurait parlé de maladie héréditaire alors que dans ce cas, elle avait d’autres causes.

Évidemment, il existe également d’autres causes de « maladies héréditaires ». Si dans une famille, depuis des générations, il y a peu d’amour et de joie, il n’est pas surprenant que la plupart des membres de la famille soient confrontés à des maladies cardiaques. Là où règne la peur de tout et de tous que l’on arrive à contrôler en restant groupés, des ulcères à l’estomac et le cancer apparaîtront vraisemblablement. Et comme cette attitude est transmise de génération en génération, on peut parler en toute certitude de maladie héréditaire. Dans les familles où dominent la colère, l’amertume et la haine, où personne ne pardonne à l’autre, il y aura beaucoup de cas de problèmes de foie.

Wanda Pratnicka est arrivée à la conclusion que la maladie est soit provoquée par les esprits nous possédant, soit elle nous est envoyée pour que nous comprenions que nous avons un problème à résoudre. Après avoir discerné le problème et introduit des changements, la maladie disparaît très vite comme elle est apparue, même si elle était considérée auparavant comme incurable. « Si ton problème est le sentiment d’être victime, tu te trouveras justement dans ces circonstances. Tu te sentiras sentir victime que ce soit dans ta propre maison, dans la rue ou au travail. Nous pouvons rejeter la responsabilité comme jusqu’à présent sur les "autres", nous persuader que ce sont "eux" qui sont coupables : le chef au travail, la vendeuse au magasin, le mari ou les enfants à la maison ».

Wanda Pratnicka conseille de ne pas détourner le regard, mais d’observer « où en nous-mêmes se trouve la caractéristique qui nous énerve chez les autres ». Cela suffit pour la guérir. Si nous ne le faisons pas, les situations et les gens vont nous harceler aussi longtemps que le temps que nous mettrons à prendre conscience du problème et à le guérir. Si nous ne le remarquons pas ou si nous ne faisons rien avec celui-ci, la maladie apparaîtra nous obligeant à nous arrêter et à réfléchir à cette partie de nous-mêmes que nous acceptons le moins. C’est justement dans cette partie de nous que viennent les esprits. Ainsi quelqu’un qui n’accepte pas sa colère attirera à lui de nombreux esprits colériques. Une personne qui a des problèmes d’addiction va attirer les esprits d’addicts. La personne qui pense sans cesse à la maladie attirera un esprit avec la maladie qu’elle redoute le plus. Si nous craignons le cancer, nous attirerons l’esprit de quelqu’un décédé du cancer, si c’est d’une attaque cardiaque, l’esprit d’une personne décédée d’une maladie cardiaque viendra nous posséder. Il est facile aux esprits porteurs d’une maladie de nous importuner car nous les attirons par notre propre peur. L’esprit ne fait donc que combler nos attentes ». Les gens disent souvent à ce moment-là : « Que dire, je me suis toujours douté qu’un jour je serai malade d’un cancer ». Alors qu’en réalité, ce sont eux-mêmes qui y ont conduit par leur constante crainte de celui-ci.

 La santé mentale protège des esprits

 Si nous sommes complètement en bonne santé, les esprits n’ont aucune chance de pénétrer en nous, convainc Wanda Pratnicka. Si inconsciemment, nous permettons l’accès à au moins un esprit, la voie est ouverte pour beaucoup. Et ceux-ci, comme cela a déjà été évoqué, apportent avec eux également les maladies dont ils souffraient de leur vivant. Si un tel esprit prend le contrôle du corps du possédé, la maladie peut surgir également avec sa présence. Quand les personnes connaissent de forts changements d’humeur (ce que l’on appelait à un moment donné les psychoses maniaco-dépressives, et actuellement psychose bipolaire), la cause peut être la possession par quelques esprits qui luttent les uns avec les autres pour dominer le corps. Par conséquent, il ne faut pas culpabiliser la personne possédée, mais manifester de la compréhension, car à notre époque, on peut facilement arriver à la situation ou une, voire plusieurs entités subtiles dominent la personne, et la voie vers cela est la peur, l’effroi (parfois provoqué par des films inappropriés) ou les addictions (alcool, drogues, etc.).

Parfois, des maladies « imaginaires » dites de « l’hypocondriaque » ne sont rien d’autre que les symptômes provenant de quelques esprits malades qui, à tour de rôle, sont prépondérants dans la personne en question. Alors les symptômes ne sont pas purement imaginaires.     

Les séances de spiritisme, la divination, les cartes de tarot ouvrent la voie vers le monde des âmes mortes. Elles peuvent détruire la vie des gens.

Les malades chroniques qui n’arrivent pas à guérir, ce sont ceux qui n’ont pas compris les causes intrinsèques de leur propre souffrance et ne les ont pas transformées, ou bien celle-ci provient des esprits qui les possèdent. Si à ce moment-là, on ne soigne que le corps de la personne, cela restera sans effet car la source de la maladie réside dans l’esprit possédant qu’il n’est pas possible de soigner. C’est pour cette raison que cette maladie ne voudra pas régresser. Si l’épilepsie a été provoquée par les esprits, Wanda Pratnicka a réussi à la guérir dans tous les cas et pour toujours. Les allergies touchent les personnes qui sont « irritées par quelque chose ». Une situation que nous n’arrivons pas à accepter et pour laquelle nous n’entreprenons rien. Les allergies peuvent également être provoquées par les esprits. Si c’est le cas, le fait de raccompagner les esprits permet d’éliminer l’allergie pour toujours. L’asthme peut également être provoqué par les esprits, mais dans la plupart des cas, elle résulte de « l’amour » possessif des proches qui ne permettent pas à la personne souffrant d’asthme de respirer librement. « Il est aisé de l’observer chez l’enfant souffrant d’asthme, entouré de la protection excessive des adultes : quand l’enfant part un certain temps ou va à l’école, l’asthme régresse ; quand il rentre à la maison, la maladie revient ». La maladie d’Alzheimer et la perte de mémoire peuvent également être provoquées par les esprits. Wanda Pratnicka a rencontré des cas où le fait de raccompagner les esprits permettait de recouvrer complètement la mémoire. Si quelqu’un est possédé par un ou plusieurs esprits, sa mémoire peut être conservée sur le « disque dur » de l’esprit au lieu du sien. Il arrive donc que des personnes souffrant de démence se souviennent d’événements de leur jeunesse, mais pas de ce qu’elles ont fait une heure ou un jour auparavant. Lorsque les esprits s’en vont, tout est à nouveau inscrit sur son propre disque dur quoique les lacunes de la période de possession subsistent d’ordinaire.

 

Les schizophrènes sont habituellement possédés par quelques esprits qui les contrôlent à tour de rôle. 

Les douleurs peuvent être provoquées par les esprits, en particulier dans le cas où l’on ne peut trouver leur cause physique. Le plus souvent, ils se cumulent dans l’estomac au niveau du nombril et du plexus solaire. Wanda Pratnicka a aidé une fillette de douze ans qui souffrait depuis des années de maux de ventre, à se libérer d’un nombre important d’esprits, après quoi les douleurs cessèrent. La fille reconnut ensuite qu’elle invoquait les esprits « pour s’amuser ».

L’anorexie et le manque d’appétit peuvent également résulter de la possession par les esprits qui arrivent à s’installer à proximité de l’estomac. La personne possédée n’a alors bien souvent pas envie de manger et vomit immédiatement tout qu’elle mange. Si une personne mange normalement, mais reste maigre, cela peut signifier que les esprits puisent en elle plus d’énergie qu’elle peut en recevoir en mangeant. Wanda Pratnicka a été confrontée au cas particulièrement drastique d’une femme mesurant un 1 mètre 80 et pesant à peine 37 kilos, et qui ne pouvait se déplacer sans l’aide d’autrui. Le medium a détecté qu’elle était possédée par sa grand-mère. La femme niait cela car elle aimait beaucoup sa grand-mère. L’esprit de la grand-mère disait quelque chose de complètement différent : elle haïssait sa petite fille car celle-ci, enfant, avait donné un coup de pied au petit chien de la grand-mère. Maintenant la grand-mère voulait qu’elle aussi « crève comme un chien ». Une conversation téléphonique a confirmé que la femme, alors enfant, avait effectivement, sans le faire exprès, donné un coup de pied au petit chien de la grand-mère. Wanda Pratnicka a dû encore longtemps travailler avant que l’esprit vindicatif de la grand-mère ne se libère enfin de sa petite fille. Toutefois, la petite fille commença à reprendre ensuite du poids à un rythme tellement soutenu de telle sorte que sa famille plaisantait en disant qu’elle battrait le record du Livre Guinness des Records pour la prise de poids.

 

La boulimie et l’obésité 

 Pour beaucoup de personnes, manger est le seul plaisir dans leur vie ! Lorsqu’une telle personne décède, il arrive que la dépendance à la nourriture ne permette pas à l’âme de passer de l’autre côté du rideau de la mort. Ces esprits s’attachent alors aux personnes qui aiment manger tout comme eux autrefois. La personne mange donc aussi longtemps que l’esprit possédant a envie de manger. D’ordinaire, l’organisme n’est pas capable d’ingérer une telle quantité de calories. Wanda Pratnicka en a fait l’expérience avec une amie proche, une belle femme, qui l’a invitée à dîner dans un bon restaurant. Comme on apporta de nombreux plats trop copieux, l’amie suggéra d’aller aux toilettes vomir pour ensuite, l’estomac vide, continuer de manger. Elle affirmait le faire depuis longtemps, sinon elle n’aurait pas pu être aussi mince. Wanda Pratnicka vit que plusieurs esprits étaient attachés à la personne de son amie, et lorsqu’elle les eut raccompagnés, son amie n’eut plus le besoin de dévorer d’aussi grandes quantités, et par conséquent, de vomir.

La cause du surpoids peut être le sentiment de culpabilité et le besoin en découlant de se punir. Cela peut conduire à une prise de poids importante. Si pendant la thérapie, on arrive au moment où s’est produit le traumatisme, la personne en surpoids va perdre du poids de manière étonnamment rapide, même si elle mange autant qu’auparavant. « Selon moi, l’obésité n’est pas autre chose que le fait de s’entourer de graisse comme si c’était un grand mur pour que rien, ni personne ne puisse nous blesser. L’endroit où se localise l’excès de graisse amassée nous indique à quel type de problème nous avons affaire ».

 

Les maladies mentales provoquées par l’action des esprits 

 Pendant sa pratique, Wanda Pratnicka est arrivée à la conviction que la majorité des maladies psychiques ou mentales étaient, en réalité, « des maladies provenant des esprits », c’est-à-dire provoquées par la possession d’un ou plusieurs êtres subtils. Elle a rassemblé quelques milliers de cas, tous très semblables à cet égard. Presque chaque maladie psychique, fait-elle remarquer, « apparaît lorsque la personne possédée permet de l’être et livre également son corps, son esprit en totalité à l’esprit, se soumettant à sa volonté ». Chaque cas se caractérise par des particularités uniques. Certaines personnes peuvent être à un moment donné, complètement elles-mêmes, et juste après complètement quelqu’un d’autre (quand l’esprit prend le contrôle), et ensuite, à nouveau elles-mêmes. Les informations du moment où l’esprit dominait la personne sont conservées sur le disque dur de l’esprit, pas sur celui de la personne. « C’est un peu comme si le malade avait pris congé de lui-même. Pendant ce temps, l’esprit dirige son corps et son mental, d’où le trou dans la mémoire du malade ».

Lorsque le malade est rarement lui-même, le plus souvent il laisse dominer son corps et son mental par quelques esprits en même temps. Dans les cas extrêmes, les esprits prennent complètement le pouvoir sur le corps et chassent le propriétaire actuel de son corps. Cela dépend du degré de possession. Quoiqu’il en soit, même des dizaines d’esprits peuvent le posséder. Beaucoup dépend également du milieu dans lequel il vit : s’il lui est favorable et s’il est soutenu, ses chances de rester en bonne santé sont plus grandes. S’il reste seul face à son problème et rencontre seulement de l’incrédulité, il peut être possédé de plus en plus fortement.

« Pour mieux comprendre le dédoublement de la personnalité et de nombreuses autres maladies psychiques, je vais me servir d’un exemple comparant le corps de l’être humain à un navire sur la mer », explique Wanda Pratnicka. « L’être humain en bonne santé est comme un capitaine sur son vaisseau. Il est au gouvernail et le dirige savamment en évitant les dangers rencontrés. Un tel capitaine ne permet pas aux passagers indésirables de monter à bord de son navire. Il sait toujours où il se trouve et quel est son cap.

 Il existe aussi un autre type de capitaine. Il est rarement à la barre, permettant ainsi au navire de partir à la dérive, en général parce qu’il a peur. Il autorise également les passagers inopportuns à monter à bord et à faire ce qu’il leur plaît. La personne souffrant de schizophrénie est justement comme ce bateau rempli de passagers – esprits, sans capitaine dans la cabine de pilotage. Le capitaine en tant que propriétaire du navire peut être présent pendant tout le voyage, mais les passagers, c’est-à-dire les esprits, ne le laissent pas accéder à la barre ». Les passagers (les esprits) peuvent ne pas connaître l’existence du capitaine, de même qu’ils peuvent ignorer la présence d’autres esprits à bord. Parfois, tous veulent accéder au gouvernail en même temps et luttent pour le pouvoir. Si cela se passe ainsi, le schizophrène connaît de fortes crises de folie. Si les esprits se retirent quelque peu et que le capitaine (la personne possédée) se décide à prendre la barre, nous remarquons un moment de rémission chez le malade. Peut-être peut-il même avoir l’autorisation quitter l’hôpital psychiatrique. Mais en réalité, ses esprits ont juste pris congé de lui et finalement, ils vont le posséder à nouveau. À moins que dans une phase plus consciente de la maladie, le malade se rende compte de la cause de sa situation et décide de reprendre le contrôle de sa vie. Souvent, cela exige de mener avec le possédé de longues discussions, mais celles-ci valent quand même la peine. Les personnes qui n’étaient autorisées à prendre aucune décision par elles-mêmes depuis l’enfance, sont souvent les victimes de telles possessions.

 Les experts savent raccompagner à distance les esprits vers l’au-delà. Wanda Pratnicka déconseille formellement de raccompagner les esprits directement à l’endroit où se trouve la personne possédée, car il n’est pas rare que l’esprit exorcisé s’attaque à ce moment-là à l’exorciste. L’aide à distance est possible uniquement en coopérant avec la Guidance divine. Il est également important de susciter chez les esprits possédants la confiance en une nette amélioration de leur situation s’ils rejoignent l’au-delà.

 Si nous étions au courant de ces processus invisibles, les gens ne devraient pas supporter des années voire des décades d’une existence malheureuse au sein d’établissements fermés. Toutefois, si quelqu’un a peur, il ouvre sans résistance la porte de son âme et ce dont il a peur, obtient l’accès. Si quelqu’un affirme entendre des voix, il faut prendre cela au sérieux. Hélas, à notre époque, même les médecins et les prêtres n’écoutent pas, considèrent que tout cela n’est que chimère. Également, la fausse honte est malvenue ici. « La possession peut arriver à tout un chacun », écrit Wanda Pratnicka, « et les personnes qui aident les autres y sont particulièrement exposées ».

 

Certains invitent les esprits

 Au cours des dernières décennies, comme cela se produit habituellement à la charnière des siècles, l’appropriation de demi-vérités par l’intermédiaire d’ouvrages fut à nouveau au goût du jour.

Par curiosité ou par ennui, les gens essaient d’ouvrir leur « troisième œil » de force, d’enflammer l’énergie kundalini dans le but d’un plus grand épanouissement sexuel ou bien pratiquent la magie noire, reposant bien souvent sur l’invocation des esprits.

Ce qu’ils font, rappelle les agissements d’un fou qui, sans la moindre préparation en amont, escalade la face la plus difficile du K2, prend les commandes d’un avion à réaction ou veut passer d’un immeuble vers un autre sur une corde à une très grande hauteur : la catastrophe est programmée. Ces personnes peuvent finir avec des maladies sérieuses en hôpitaux psychiatriques, avec des hallucinations qui vont sans cesse les persécuter, et dans le désespoir absolu d’obtenir une quelconque qualité de vie dans l’incarnation actuelle.

Le monde des esprits est gouverné par ses propres lois, tout comme le monde physique. Personne ne croirait pouvoir se jeter de la tour Eiffel et survivre. Dans le monde subtil, toutefois, beaucoup d’ignorants entreprennent de tels voyages fous. Pour se servir de forces comme le pouvoir sur le kundalini ou la médiumnité, il aurait fallu auparavant passer par un long entraînement fastidieux pour devenir disciple, souvent loin de la civilisation et dans l’obéissance au Maître, et même cela n’aurait pas garanti pas la réussite.

Même les méthodes qui semblent en apparence inoffensives, ont leurs pièges, si vous ne procédez pas avec celles-ci de manière adéquate. Wanda Pratnicka écrit : « Une femme, propriétaire d’un magasin, a entendu ses clients parler de nombreuses fois d’un guérisseur de l’autre côté de l’océan qui aidait en envoyant de l’énergie à distance. Elle commanda ses services pour son mari qui souffrait d’un cancer. En même temps, elle s’asseyait elle aussi, en quelque sorte, dans la trajectoire de l’énergie pour pouvoir bénéficier également de ce service de guérison tel un passager clandestin. Que s’est-il passé ? Au lieu de guérir, son mari était de plus en plus malade, pendant qu’elle sombrait de plus en plus profondément dans la folie. Soudain, la femme se mit à voir l’aura lumineuse des gens, et ensuite également l’intérieur de leur corps avec toutes leurs maladies. Elle est devenue folle ne sachant pas ce qu’il se passait. Elle ne se rendait pas compte que son troisième œil avait été ouvert de cette manière et c’est justement pour cela, qu’elle le veuille ou non, qu’elle voyait l’aura des autres gens comme également leurs affections.

À la fin, le mari de cette femme mourut. Quant à elle, elle se retrouva en hôpital psychiatrique dont elle n’est plus jamais sortie. Vraisemblablement, non seulement ce couple en quête d’aide ne comprenait pas quelles énergies les influençaient, mais le guérisseur lui-même n’était pas suffisamment formé et sensible pour saisir toute la situation et arrêter à temps ce qui se passait ».

Beaucoup de personnes soignées en psychiatrie et dont la souffrance a débuté lorsqu’elles ont commencé une initiation au reiki, posaient des cartes de tarot, participaient à des rituels de magie ou d’invocation des esprits, convaincues qu’il s’agissait d’un divertissement sans danger, sollicitent l’aide de Wanda Pratnicka. Des entités subtiles, très négatives peuvent se mélanger à tous ces processus et causer du tort aux personnes naïves, leur dérober leur énergie ou les posséder.

Dans le cas de grandes modifications du caractère après la mort d’une personne proche, il peut se révéler que l’esprit a justement possédé cette personne.

Il ne faut pas jouer avec le savoir occulte ésotérique. Également, le fait que les media de masse présentent l’invocation des esprits principalement comme un divertissement inoffensif pour des chercheurs passifs en mal d’aventure n’y est pas favorable. Ce savoir exige qu’on l’exploite pour une meilleure compréhension de la réalité qui nous entoure et de nous-mêmes. Cela devrait nous aider à aimer davantage Dieu, les autres gens et nous-mêmes car nous avons compris le sens de notre existence sur terre. Les profanes, par pure curiosité, pénètrent des domaines qui, en l’absence d’une posture désintéressée et d’une aptitude au discernement, sont plus dangereux qu’une promenade sur une corde à une hauteur vertigineuse.

Ils peuvent être quasiment certains de la chute car ils utilisent des pratiques pour manipuler les autres et acquérir un pouvoir sur le monde extérieur.

Prenez garde par conséquent aux cours qui vous promettent une initiation rapide, une guérison immédiate voire l’ouverture du troisième œil. Certaines personnes sont prêtes à tout pour voir les elfes, les fées et les anges, cependant les êtres négatifs, les esprits, qui se trouvent dans maints endroits et face auxquels elles n’ont pas réussi à refermer leurs yeux spirituels ouverts – susciteront toujours le dégoût et la peur. Dans la majorité des cas, ceux qui sont touchés donneraient tout pour pouvoir fermer cet œil spirituel, mais cela n’est hélas plus possible.

Même les professionnels sont eux aussi parfois exposés à la possession. Wanda Pratnicka connaît fort bien une guérisseuse étrangère qui s’est installée en Pologne et s’est liée d’amitié avec elle. Un jour, elle disparut sans dire mot. Wanda Pratnicka la vit à nouveau lors d’une rencontre de guérisseurs. Cette belle femme était devenue une épave d’être humain, tordue d’une façon tellement non naturelle qu’elle pouvait à peine se tenir sur ses jambes. Elle dit à Wanda qu’elle était sortie seulement brièvement de l’hôpital et qu’elle devait y retourner tout de suite. Wanda Pratnicka s’est rendu compte que des esprits avaient attaqué la guérisseuse.

« De retour chez moi, une fois le seuil franchi, je commençais à la purifier », relate-t-elle, « En dépit du fait que l’esprit était fort, il s’en alla relativement vite. J’attendais avec impatience des nouvelles. Je savais qu’elle serait autorisée à sortir de l’hôpital immédiatement. Les médecins remarquent d’habitude tout de suite mon intervention, les patients deviennent normaux. Cela fut ainsi dans des centaines de cas. Quelques jours plus tard, je l’aperçus en face de moi dans la rue, en bonne santé, droite ». Elles tombèrent dans les bras l’une de l’autre, et son amie lui raconta ce qui s’était passé : un an plus tôt, un homme très malade était venu chez elle. Au lieu de l’orienter vers un guérisseur plus expérimenté, elle commença à le soigner elle-même. « Tu m’as dit tant de fois qu’il était interdit de faire une purification en présence du patient, mais je ne t’ai pas écoutée. Cela s’est passé en un clin d’œil. J’ai su tout de suite que cet esprit m’avait possédée, mais je ne pouvais toutefois plus rien faire ».

Son mari ne l’a pas crue et ne tint pas compte de sa demande d’appeler immédiatement Wanda. Finalement, la femme perdit conscience et son mari la fit entrer pour presque un an en hôpital psychiatrique où on lui fit des piqûres et des électrochocs. C’est seulement lorsque le mari vit comment Wanda permit rapidement à son amie de revenir à la « normalité » qu’il comprit son erreur, mais également qu’il lui aurait épargné de longues souffrances s’il l’avait écoutée. Tout cela est arrivé à cette femme en dépit du fait qu’elle-même avait remporté des succès en tant que guérisseuse pendant de nombreuses années. Il est vraiment interdit de jouer avec ces énergies ! La guérisseuse dit plus tard que cela lui était arrivé car elle avait manqué d’humilité quant aux sciences ésotériques.

Par conséquent, Wanda Pratnicka, met en garde tous ceux qui pensent pouvoir, par curiosité, par ennui voire désir caché, acquérir le pouvoir, assimiler des pratiques magiques. Elle souligne que « toute personne qui souhaite assimiler les secrets des lois spirituelles, doit être équilibrée du point de vue psychique, mais également intègre. Si elle emprunte ce chemin, toute infime malhonnêteté lui attirera les foudres. Ce qui passait jusqu’alors impunément ne le sera plus. Des « maîtres » de diverses écoles, des voyants, adeptes du tarot, bio énergéticiens et exorcistes me sollicitent souvent pour les aider et ont hélas oublié cela ». Ceci est encore une raison supplémentaire pour laquelle le savoir ésotérique, spirituel ne devrait jamais être imposé aux gens qui n’en veulent pas. Le savoir les rend en réalité davantage responsables, et chacun doit être prêt à supporter volontairement cette responsabilité. Dans le cas contraire, cela sera également notre très grande faute.

 

L’autisme provoqué par la possession

 Dans le cas des enfants autistes tournant le dos au monde les entourant, la cause peut être une personne décédée qui les tient emprisonnés dans son monde sur le plan de l’énergie.

L’autisme est relativement un nouveau phénomène qui se répand dans le monde entier telle une épidémie. Diverses causes possibles ont déjà été évoquées dans « ZeitenSchrift ». Wanda Pratnicka en ajoute une nouvelle qu’elle a pu découvrir, comme dans tous les cas, par sa propre expérience. Sa première rencontre avec un enfant autiste était celle de Bernard, âgé de cinq ans, qui ne pouvait pas parler, mais hululait comme une chouette. Il courait sans cesse, il était toujours tellement surexcité qu’il ne remarquait rien de ce qui se passait autour de lui. Bernard ne réagissait ni aux jouets, ni aux animaux, ni aux médecins qui tentaient tout pour entrer en contact avec lui. Cela durait vingt heures par jour car lorsqu’il s’endormait, c’était juste pour quelques minutes, après quoi il se réveillait immédiatement. Le garçon nécessitait donc l’attention de sa mère et de son père jour et nuit.

« J’ai pensé que ces réveils continuels pouvaient être provoqués par un esprit », dit Wanda Pratnicka. Son pressentiment s’est révélé être juste : « L’enfant était possédé par un esprit très fort ». Il est venu au monde normal. Les symptômes de l’autisme ont commencé à apparaître vers l’âge de six mois. Les parents ne se souvenaient pas que quelqu’un de la famille soit décédé à cette époque-là. Immédiatement après leur départ, Wanda Pratnicka se mit à purifier le garçon, et déjà sur le chemin du retour vers la maison, les parents observèrent un changement dans son comportement, il commençait progressivement à se comporter comme un enfant normal malgré le fait de n’avoir pris encore aucun médicament psychotrope ce jour-là. Il regardait avec intérêt l’environnement à travers la vitre de la voiture et montrait même quelque chose du doigt. Pour la première fois, Bernard dormit toute la nuit, et le lendemain, il se comporta autrement que d’habitude. « Il semblait qu’il voyait tout pour la première fois de sa vie. Il était calme, intéressé et curieux ».

« Pour finir, le garçon absorbait comme une éponge tout ce qui lui avait échappé pendant toute sa vie », décrit sa mère. Mais quelques jours plus tard, Bernard retomba dans son état « autistique ». Wanda Pratnicka détermina que la cause des souffrances était son arrière-grand-père qui avait perdu la mémoire en raison d’un malheureux accident et ne l’avait pas recouvrée jusqu’à sa mort. Lorsqu’on réussissait à raccompagner l’arrière-grand-père dans l’au-delà, le garçon se comportait normalement, quand il revenait, Bernard redevenait autiste. Ces luttes durèrent quelques mois.

Après un certain temps, Bernard commença à donner des signes à sa mère lorsque le grand-père s’approchait de lui. Wanda conseilla à la mère de parler avec l’arrière-grand-père et lui montra comment faire. Chaque soir quand Bernard s’endormait, elle demandait au grand-père pourquoi il refusait de passer dans l’autre monde et causait des souffrances à son fils. Au début, elle n’obtenait aucune réponse, ensuite, elle n’entendit que des insultes jusqu’à ce qu’un soir arrive la réponse : « Je ne fais pas de mal à Bernard, espèce de vache imbécile, nous ne faisons que nous amuser ensemble ». Il soutenait qu’il ne faisait rien à l’enfant, et comme tous les deux ne voulaient pas être dérangés, le garçon ne parlait pas. Ces discussions ont duré quelques semaines. Wanda Pratnicka raccompagnait régulièrement l’arrière-grand-père et les pauses entre les retours devenaient de plus en plus longues. Quand l’enfant alla à la maternelle, l’arrière-grand-père décida de passer vers la Lumière. Bernard est déjà en troisième classe d’école primaire et rien ne le différencie des enfants de son âge.

Depuis cette époque, Wanda Pratnicka a purifié beaucoup de personnes touchées par l’autisme dans le monde entier. « Les parents d’un enfant du Canada m’ont informée qu’un scientifique avait choisi le cas de leur enfant pour son mémoire de doctorat et l’avait défini comme un autisme en régression ». Les parents n’ont pas eu suffisamment de courage pour lui dire que c’était une possession et que les exorcismes avaient aidé et non, comme il le pensait, les médicaments et la médecine. Dans tous ces cas, les médecins n’ont pas su expliquer pourquoi un enfant a guéri et un autre non. Wanda Pratnicka voit encore une raison expliquant l’insuccès : elle rencontre souvent la situation où les parents ne veulent pas que leur enfant devienne normal car ils se sont habitués à leur rôle ou alors ne veulent pas cesser de s’occuper de leur enfant handicapé pour des raisons financières. C’est pourquoi les parents devraient garder en mémoire que même les enfants peuvent être touchés par la possession par des personnes décédées. Si le caractère de l’enfant subit de forts changements, inattendus, constants ou apparaissant par intervalles, la possession est vraisemblable. Wanda Pratnicka a beaucoup à dire à ce sujet. À chaque fois qu’elle réussissait à libérer un petit coquin, au moment de la purification, il devenait complètement une nouvelle personne. Wanda Pratnicka a également remarqué un phénomène identique dans le cas des gangs de rues et des hooligans. Eux également se trouvent d’ordinaire sous l’influence de mauvais esprits.

 

L’invocation des esprits

Lors des dernières décennies, beaucoup de gens ont commencé à invoquer les esprits pendant leur temps libre par ennui ou « par jeu ». « Ces gens ne se rendent pas compte qu’ils jouent avec des allumettes dans une grange pleine de foin », met en garde l’exorciste polonaise. « Je connais par ma pratique personnelle des cas où tous les participants d’une séance de spiritisme ont perdu conscience après avoir invoqué un esprit, ils étaient tellement électrisés comme si la foudre était tombée sur eux ». Dans un régiment militaire, la moitié du peloton est arrivée à l’hôpital militaire, et certains soldats ont même été hospitalisés en psychiatrie où ils ont été soignés encore pendant les cinq années suivantes. « À une époque, le savoir sur le monde astral et les esprits était transmis de génération en génération uniquement à des adeptes choisis. On leur apprenait à invoquer les esprits, mais le plus important, comment les raccompagner. Invoquer les esprits est très facile, ils sont partout et viendront volontiers si on les appelle. Quand celui que nous voulons appeler ne vient pas, il s’en trouve cent autres volontiers à sa place. En revanche, raccompagner un esprit dans l’au-delà, c’est un art exigeant des connaissances énormes », explique Wanda Pratnicka. « Si quelqu’un se divertit au détriment des esprits, alors eux aussi peuvent pour s’amuser causer la souffrance d’une personne », car il convient également de respecter les esprits. Cette « souffrance » n’est pour le moins « nullement une petite leçon, mais des conséquences sérieuses qui peuvent durer jusqu’à la fin de la vie ».

En particulier, les enfants et les adolescents aiment « s’amuser » à invoquer les esprits pour se procurer quelques frissons d’émotion dans leur vie quotidienne plutôt monotone ce dont leurs parents n’ont aucunement conscience. Dans un des cas, quelques garçons se regroupaient dans les toilettes d’une école à la pause, et après la leçon d’histoire, invoquaient l’esprit d’Hitler. Ou bien celui d’un chimiste décédé qui aurait dû les aider lors de la prochaine interrogation écrite. Ensuite, à la maison, ils continuaient cela en cachette jusqu’à ce que des problèmes apparaissent dans les études, la santé, la faculté à se concentrer, et même le comportement.

Si un enfant vif devient soudain apathique et ne s’intéresse à rien, la cause peut en être la possession provoquée par l’invocation des esprits. « Parfois, ce jeu peut se terminer par une hospitalisation, et même en unité de psychiatrie. Les conséquences dépendent de l’esprit qui a possédé l’enfant. Si l’esprit d’un drogué l’a possédé, il commencera soudain à s’intéresser aux drogues ». à ce moment -là, l’addiction pourra disparaître lorsque l’enfant sera libéré de l’esprit possédant. Un signe de la possession est également le fait de commencer à jurer et voler, provoquer des bagarres, boire de l’alcool, et dans les cas extrêmes à se jeter sur ses parents avec un couteau – ce dont Wanda Pratnicka a fait personnellement l’expérience. « Tout changement brusque peut être le signe que notre enfant est possédé par les esprits. Cela concerne de la même manière les adultes ».

Lors d’une rencontre de guérisseurs, la Polonaise a été sollicitée par un jeune garçon de 15 ans, maigre, pour l’aider lui et sa copine. Tous les deux avaient l’air « plutôt morts que vivants ». La nuit, ils rôdaient dans les cimetières et ont raconté les orgies qui s’y déroulaient. Ce couple, avec un groupe d’environ une vingtaine de jeunes gens, a commencé à invoquer les esprits dans les cimetières. Les cimetières sont le plus souvent remplis des esprits de personnes décédées. Après la troisième séance, certains adolescents remarquèrent qu’ils n’étaient plus eux-mêmes. Ils étaient forcés sous la contrainte à faire des choses qu’ils ne voulaient pas du tout faire. C’étaient des enfants de bonne famille comme on dit, où tout était bien organisé.

L’affaire échappa rapidement à tout contrôle. En effet, les cimetières sont hantés par de nombreux esprits qui croyaient pouvoir y reposer tranquillement jusqu’au jour du Jugement Dernier. C’est pourquoi après leur propre enterrement, ils sont restés au cimetière. Progressivement, ils ont toutefois pris conscience de leur terrible erreur. Les esprits sont devenus très furieux, se sentaient liés au cimetière et ne savaient pas comment quitter le plan terrestre. « Beaucoup sombrent alors dans un désespoir et une fureur terribles », raconte Wanda Pratnicka. Les esprits utilisaient le corps de ces jeunes gens, les possédaient et les obligeaient à profaner les tombes et les croix au cimetière. Il peut être difficile de s’imaginer que quelqu’un puisse le faire en se trouvant dans un état supra physique, toutefois cela n’est pas rare. Ces jeunes gens qui étaient encore à moitié des enfants, étaient littéralement harcelés par des hordes d’êtres désincarnés.

C’est pourquoi le garçon, dès ses premières paroles, priait Wanda Pratnicka : « Vous devez nous aider très rapidement avant qu’ils ne s’en rendent compte ». Les enfants s’étaient transformés inconsciemment en satanistes qui profanaient les cimetières, alors qu’ils n’étaient que des victimes sans défense dans les griffes de leurs tortionnaires fantomatiques. Pour cette raison – gardez-vous de toutes sortes d’invocation des esprits, même s’il s’agit seulement de retrouver l’argent caché du grand-père décédé ! »

L’incroyable histoire suivante provient des couches sociales supérieures polonaises où un cercle de personnes éduquées et très riches s’adonnait pour tuer l’ennui au « jeu » consistant à invoquer les esprits. Après quelques séances, les épouses des hommes fortunés étaient devenues en quelque sorte dépendantes des séances de spiritisme. Un jour, l’une d’entre elles interrogea le soi-disant esprit de son arrière-grand-mère sur l’avenir de sa famille. Ce qu’elle a entendu, a saisi d’effroi toutes les personnes présentes.

La femme quitta la pièce à la hâte en courant et partit en voiture à l’autre bout de la Pologne d’où elle ramena son fils qui était en école privée et y achevait justement ses études. Ensuite, elle reprit la voiture avec lui et roula pendant quelques autres centaines de kilomètres à travers toute la Pologne jusqu’à la maison de Wanda Pratnicka. À quatre heures du matin, la sonnette de la porte retentit chez l’exorciste. À l’extérieur se tenaient trois personnages qui avaient l’air d’avoir gelé, criant qu’il en allait de la vie de leur enfant, que l’exorciste devait les faire entrer à tout prix. Malgré la nuit hivernale, leurs vêtements étaient complètement trempés car ils s’aspergeaient constamment avec de l’eau froide pour ne pas s’endormir pendant le long trajet. Après que l’exorciste a mis le garçon complètement épuisé au lit et quand les parents s’en rendirent compte, ils devinrent furieux : le soi-disant esprit de l’arrière-grand-mère avait en effet dit à la petite fille que son enfant vivrait aussi longtemps qu’il pourrait rester éveillé ! Et maintenant Wanda Pratnicka l’avait justement mis au lit ! L’exorciste ne leur permit pas de se laisser gagner par la panique. Et évidemment, après quelques heures de profond sommeil, le garçon se réveilla entier et en bonne santé.

Ses parents avaient non seulement cru la mauvaise blague de l’esprit, mais se sont aussi laissés bernés par quelque chose d’autre : à la question concernant l’avenir de la famille, « l’arrière-grand-mère » sur un ton ne souffrant aucune opposition avait exigé de détruire sans tarder l’entreprise familiale jusqu’à ses fondations. C’était le seul moyen pour arrêter la terrible malédiction s’abattant au même moment sur la famille. Maintenant que le fils n'était visiblement pas mort en accord avec la malédiction, la femme demanda : « Alors on pourrait peut-être aussi sauver la société ? ». Plus tôt, en effet, sans en avertir son mari, elle avait ordonné de détruire le bâtiment. Comment quelqu’un qui avait les pieds sur terre a-t-il pu se laisser berner au point de conduire pratiquement vers la ruine l’entreprise qu’il a construite pendant des années, en raison d’un message de l’au-delà ?

Wanda Pratnicka : « Jusqu’à présent, ils ont obtenu des succès car ils avaient confiance en eux, en leur intuition et agissaient en harmonie avec elle. Pendant la participation aux séances de spiritisme, leur compas intérieur s’est complètement émoussé. En faisant confiance aux esprits, ils remettaient leur destin entre leurs mains. Ils ne voyaient aucune raison pour remettre en question quoique ce soit. »

Hélas, beaucoup de participants à ce type de séances acceptent avec un grand respect toutes les bêtises que leur communiquent les esprits. « L’esprit rencontrant une telle naïveté peut, pour blaguer, se faire passer pour n’importe quel aïeul et s’amuser au détriment des participants à la séance, tout comme eux se divertissent au détriment de la tranquillité des esprits. Le fait que l’esprit réponde à nos questions », raconte Wanda Pratnicka, « ne signifie rien. Cela lui vient assez facilement car il voit nos pensées et devine plus ou moins ce que nous aimerions entendre, quelle réponse serait la plus satisfaisante pour nous ou celle qui nous effraiera le plus. Les esprits ne connaissent pas les réponses aux questions profondes. Seul Dieu les connaît. Si nous ne l’interrogeons pas, jamais nous ne connaîtrons la vérité ».

Wanda Pratnicka découvrit que l’esprit qui avait causé tant de soucis à ces gens, avait possédé la dame quelques semaines auparavant et venaient la visiter régulièrement. Il apprit ce dont elle avait le plus peur, et ensuite la manipulait en lui montrant ses plus grandes frayeurs comme étant sa représentation de l’avenir. Ensuite, il s’est vanté de ne pas s’être aussi bien amusé depuis longtemps. Wanda Pratnicka fait remarquer qu’aucun esprit, indépendamment du fait de se faire passer pour quelqu’un, ne peut nous donner une vision supérieure de la vie ou de l’avenir. En effet, l’être humain crée lui-même son avenir. Les esprits peuvent nous faire peur avec ce que nous imaginons de pire, ce qui peut conduire à sa réalisation car nos sentiments et nos pensées ont une force créatrice.

 

Les pensées égarées provoquent les maladies

L’exemple d’une mère qui aimait se promener au cimetière avec ses trois beaux enfants en très bonne santé montre à quel point nous créons notre monde à l’aide de nos propres pensées. Il y avait là-bas trois petites tombes, et plus la femme passait devant celles-ci avec son petit groupe et plus elle se sentait mal : comment pouvait-elle avoir des enfants en si bonne santé puisque tant d’autres souffraient et mouraient beaucoup trop tôt ? Un jour, alors qu’ils passaient par le cimetière des enfants, elle dit à ses enfants la chance qu’ils avaient d’être en vie et en bonne santé. Dès le lendemain, l’un de ses enfants fit un malaise au cimetière, perdit connaissance et dut être emmené en urgence.

De retour à la maison, l’aîné de celui-ci commença à souffrir d’une affection inconnue ; seul le plus âgé semblait encore en bonne santé. La mère tombait de fatigue tant les soins à prodiguer aux deux enfants étaient épuisants. Malgré cela, il semblait qu’elle éprouvait un soulagement. Finalement, elle n’avait plus de remords que ses enfants soient sains.

Et elle pouvait enfin se sentir aussi malheureuse et souffrante que les mères qui avaient dû enterrer leurs enfants. Wanda Pratnicka vit que les maladies étaient causées par la possession de nombreux esprits qui se trouvaient au cimetière. Lorsqu’elle purifiait les petits, leur santé s’améliorait. Mais les esprits revenaient après quelques heures, et avec eux l’état précédent. Ils revenaient car la mère transférait son extrême sentiment de culpabilité aux enfants.

En revanche, le fils le plus âgé avait compris ce qui se passait : « Quand maman nous a dit de regretter d’être en bonne santé, je me suis dit que je ne ferai pas cela car je mourrai. Je ne voulais pas mourir. Mais mon frère et ma sœur ont obéi à notre mère et à présent, ils sont très malades ».

La mère s’entêtait dans ses convictions, même quand Wanda Pratnicka lui faisait remarquer le tort qu’elle causait à ses enfants et la nécessité de les influencer maintenant avec des pensées positives, saines pour chasser les esprits. La mère voulait connaître la souffrance, les maladies et la pauvreté, dans sa conviction religieuse et erronée d’une supposée bénédiction présente dans cette « croix portée » héroïquement. Plusieurs années ont passé depuis lors. « Les enfants continuent de végéter, ne se lèvent pas de leur lit, ne parlent pas. La mère s’occupe d’eux seule car son mari a emmené le fils en bonne santé dans une autre partie de la Pologne pour le protéger du même sort. N’est-il pas invraisemblable de voir comment peut se traduire l’égoïsme ? ».

Nous créons notre avenir à partir de tout ce que nous faisons, disons, pensons, sentons, désirons. Cela vaut pour les individus comme pour l’ensemble d’une nation. Par conséquent, en ces temps d’inquiétude généralisée liée à la Covid-19, ne nous laissons pas entraîner par ce monstre ! Opposons-nous à lui avec un optimisme inébranlable considérant que l’Unité même d’un seul être humain avec Dieu est plus forte que tout le reste et que la vision de Dieu pour l’humanité, c’est un nouveau Siècle d’Or de la Foi où l’être humain va à nouveau vivre et travailler en harmonie avec la nature, et de cette manière, se haussera vers son caractère divin inné. En effet, notre avenir nous permettra un jour de devenir des dieux. La force de la pensée et des sentiments est plus grande que nous le pensons. Utilisons-les et agissons en accord avec eux !

 

Comment se débarrasser des esprits que j’ai invoqués ? 

Le meilleur moyen de se protéger des esprits est de ne leur donner aucune occasion de pénétrer dans notre aura. Cela suppose l’absence d’addictions au tabac, au cannabis, à la pornographie, à l’alcool sans parler des drogues dures. En outre, vous vous protégez si vous ne regardez pas de films d’horreur ou d’autres films qui vous effraient beaucoup. Car notre peur est la porte ouverte aux forces et aux entités négatives.

Avant tout, nous devons avoir une forte volonté pour nous libérer des mauvaises énergies ou des entités, associée au savoir que, grâce à notre présence divine, le JE SUIS, nous sommes toujours plus forts que ces entités provenant de ténébreuses contrées. Parfois, parler avec amour à l’âme de la personne décédée, lui expliquer qu’elle s’est égarée et qu’elle aura une plus belle existence dans la Lumière au-dessus de ces basses sphères négatives, que le sentiment de culpabilité et la honte sont des émotions causant des dommages car elles lient l’être humain aux niveaux de la peur et de la chute, peut aider. En effet, le « possédant » tout comme le « possédé » ont à tout instant le pouvoir de laisser derrière eux la situation de crise et de choisir une existence remplie d’amour, de force et de sagesse.

Si quelqu’un se sent suffisamment fort pour libérer d’autres personnes des esprits destructeurs, il devrait absolument se conformer au conseil de Wanda Pratnicka de ne jamais raccompagner les esprits en présence de la personne possédée. Le cas échéant, il peut facilement arriver que l’esprit, libéré de la personne du possédé, passe à celle de « l’exorciste ».

 

Article original en langue allemande ici

 https://www.zeitenschrift.com/artikel/verirrte-seelen-wehe-wenn-sie-losgelassen