Les combats incessants de l’humanité


 InnerSelf Magazine, Australie, septembre / novembre 2018

Beaucoup de personnes n’aiment pas y penser ou n’ont pas les connaissances suffisantes pour y réfléchir, mais il existe un problème dans le monde dont on n’a pas conscience, avec lequel l’humanité lutte depuis des siècles. Il s’agit de la possession des personnes vivantes par des êtres appelés esprits. Les esprits sont les âmes des gens qui sont physiquement morts, mais ne sont pas passés de l’autre côté du rideau de la mort, souvent parce qu’ils ne se rendent pas compte de celle-ci. En restant parmi les vivants et en s’appropriant l’énergie de ceux qu’ils possèdent, les esprits deviennent la cause de nombreuses affections répandues comme l’angoisse, la dépression, les suicides, les changements d’humeur, l’addiction aux drogues et à l’alcool, les maladies psychiques et les affections physiques.

Pendant les dernières décennies, j’ai purifié à distance des dizaines de milliers de personnes dans le monde. Je consacre une bonne partie de mon temps à des conférences pour le public aux États unis et en Europe. 

 Ci-dessous se trouvent quelques questions parmi celles qui me sont le plus souvent posées.

 Question : Quand vous êtes-vous rendu compte de votre don pour la première fois ?

Wanda Pratnicka : Lorsque j’avais huit ans, en Pologne. J’étais en tramway et j’ai vu une femme debout sur la voie. Il semblait qu’elle voulait alerter le conducteur d’un danger. Je criais et le suppliais de s’arrêter. J’étais tellement entêtée qu’à la fin, il s’arrêta, mais ni lui, ni les autres passagers n’ont rien vu sur la voie. Évidemment, ils étaient très irrités à cause de moi. Un instant après, je vis à nouveau la femme, vraisemblablement un esprit, et à nouveau je suppliais d’arrêter le tramway. Le conducteur ignora ma demande, mais à ce moment-là lui-même vit quelque chose sur la voie. Quand il descendit du wagon, il trouva un nourrisson enveloppé dans un baluchon. Il était gelé, mais vivait encore. S’il ne s’était pas arrêté, l’enfant serait certainement mort.

Q : Comment votre famille a-t-elle réagi à vos aptitudes ?

WP : C’étaient des catholiques conservateurs. Une fois, ils étaient incrédules et à un autre moment, ils considéraient mes aptitudes parapsychiques comme une malédiction. Mes parents ne me comprenaient pas et je devais affronter seule mon propre monde. Aujourd’hui, je suis capable de comprendre qu’ils souhaitaient, tout simplement, ainsi me protéger. Ils percevaient mes aptitudes comme une bizarrerie et avaient grand espoir que cela passe en grandissant.

Q : Qu’est-ce que cela a changé pour vous ?

WP : Je me rendais compte que la capacité de voir les esprits et de communiquer avec eux était un don et que la possibilité d’aider les gens à se libérer d’une grande douleur et d’un grand malheur était une récompense magnifique.

Q : Quelles sont les affections que provoque le plus couramment la possession par les esprits ?

WP :  La fatigue chronique et les troubles émotionnels sont les deux affections les plus courantes pour lesquelles les personnes me sollicitent.

La fatigue chronique est l’un des signes les plus fréquents de la possession d’une personne donnée par un esprit. Les esprits puisent l’énergie des personnes faibles, malades, âgées, dépendantes de l’alcool ou des drogues, souffrant d’insomnie, de dépression et d’angoisses. En d’autres termes, celle des gens qui manquent déjà d’énergie.

Les énergies des esprits se concentrent autour des émotions, des passions et des désirs. Ils ne sont pas capables de se distancier de ces états. Si une personne donnée ressent des émotions négatives comme la colère, la haine, la soif de vengeance ou l’agressivité, il est fort probable qu’elle soit possédée par un esprit. Après avoir raccompagné l’esprit, ces émotions négatives disparaissent.

Les pensées obsessionnelles, l’inquiétude, les addictions (à l’alcool, aux drogues, à la nourriture, aux jeux de hasard, au sexe), le surpoids ou l’insuffisance pondérale, la dépression, les pensées suicidaires et les changements d’humeur sont d’autres affections courantes pouvant trahir la possession. À maintes reprises, mes clients soulignaient que j’étais leur dernière planche de salut, qu’ils avaient littéralement tout essayé. Les médecins, les médicaments ou les thérapies s’étaient révélés inefficaces.

Q : Comment se déroule le processus d’accompagnement des esprits ?

WP : Tout d’abord, j’établis le diagnostic. Je le fais à distance. Si je constate qu’un esprit est attaché à un individu donné, alors je conduis à distance le processus d’accompagnement qui comporte une période de trois mois de travail avec la personne possédée, mais ce temps est majoritairement consacré à aider l’esprit à dépasser son attachement et à quitter la personne en vie. Beaucoup de personnes me nomment psychologue de l’âme car j’aide l’esprit à se détacher de l’être en vie.

Q :  Vous êtes également thérapeute diplômée d’une licence de parapsychologie, titulaire d’une maîtrise de psychologie et d’un doctorat de philosophie. Évidemment, cette formation n’est pas nécessaire pour ce que vous faites. De quelle manière construit-elle ou influence-t-elle votre travail ?

WP : Mon éducation et ma formation de psychothérapeute associées à mon don naturel et inné me permettent de mieux comprendre et d’aider ceux qui en ont besoin en appréhendant la manière dont fonctionne leur mental et ainsi d’aider au mieux les vivants, mais également les esprits.

 

Article original en langue anglaise ici

                                               https://wandapratnicka.com/articles/recent-articles/mankind-constant-struggle/