Les dépendances et les addictions


Les dépendances et les addictions

 

 

Ce texte est la prise de parole de madame Wanda Pratnicka en Allemagne lors d’une conférence internationale consacrée aux addictions.

 

Que sont les énergies négatives ?

Je fais référence aux âmes des personnes qui ont perdu leur corps physique et ne se sont pas décidées à quitter la matérialité pour aller vers la Lumière. Si une telle âme s’allie à une personne vivante, elle lui transmet des émotions fortement négatives du monde où elle se trouve, telles que l’irritation, la colère, la rage, la haine, l’angoisse, mais également des pulsions, des désirs, des propensions ou des passions.

 

Comment cela se fait-il que des âmes ne quittent pas le monde des vivants pour rejoindre la Lumière et qu’est-ce que la mort ?
La mortest l’abandon par l’âme du corps physique exactement de la même manière que chacun d’entre nous jette de vieux vêtements usés. L’âme abandonne le corps physique car en lui, elle n’a plus rien de constructif à apprendre. Elle passe alors dans le corps astral qui est la copie conforme du corps physique et commence à vivre dans le monde astral. Les âmes ne partent pas vers la Lumière pour beaucoup de motifs, en particulier en raison de leur attachement au monde physique ou aux addictions. La deuxième cause principale est le désespoir des proches qui crient à l’âme « reste, ne t’en vas pas, comment vais-je vivre sans toi ». Lorsque l’âme reste, elle commence à exercer une influence sur les personnes en vie en projetant sur elles des énergies fortement négatives provenant de l’accumulation collective, négative de toute l’humanité (irritation, colère, rage, haine, angoisse, mais également pulsions, désirs ou passions).

 

Que se passe-t-il au moment de la mort ?


La mort normale, naturelle rappelle dans un certain sens l’état dans lequel nous nous trouvons lorsque nous dormons avec cette différence que pendant notre sommeil, nous restons liés à notre corps avec une corde d’argent qui est coupée au moment de la mort. Le mourant regarde alors image après image, comme dans un film au ralenti, tout le déroulement de sa vie. Il commence à comprendre pourquoi les choses se sont passées ainsi, et non autrement, il comprend la cause et la conséquence de tout événement auquel il a participé. Pendant notre vie, nous nous demandons pourquoi diverses choses nous sont arrivées. Pendant la mort au niveau de l’âme, nous commençons à tout comprendre. C’est pourquoi il est si important de garder le silence et de ne pas déranger le mourant dans son passage vers la nouvelle dimension.

 

De quelle manière l’âme passe-t-elle après la mort vers le corps astral ?

La plupart des gens n’ont pas conscience qu’hormis le corps physique, ils utilisent simultanément d’autres corps subtils – astraux, mentaux voire causaux. Aussi pensent-ils qu’il faut quitter le corps physique pour entrer dans le corps astral, et cela les effraie. D’où tant de personnes redoutent la mort et veulent à tout prix retenir le corps physique qu’elles considèrent comme étant l’unique corps qu’elles possèdent. Cependant, lors de la mort nous ne passons pas dans notre corps astral car nous vivons en lui continuellement. Nous utilisons le corps physique pendant la veille, et le corps astral pendant notre sommeil, ou toujours quand apparaissent en nous des émotions quelles qu’elles soient. Si les gens en étaient pleinement conscients, ils se débarrasseraient d’un énorme poids lié à la peur de la mort qu’ils portent constamment de manière inconsciente. Et en ayant peur de la mort, ils ont peur également de la vie. Ils vivent continuellement dans un état inconscient ou conscient de peur - pour tout le monde et pour tout.

 

Le corps astral et le corps émotionnel sont-ils la même chose ?

Le corps astral est le siège de nos émotions. Chaque être humain en dispose et l’utilise constamment. La qualité de la vie dépend de l’état émotionnel de l’individu, du fait que les émotions le dominent ou si c’est lui qui maîtrise ses émotions. Alors l’être humain est le maître de lui-même, il est sûr de lui. L’être humain qui ne maîtrise pas le corps astral est comme un drapeau au vent, il est l’esclave du corps émotionnel. Cela entraîne de fâcheuses conséquences : l’individu ne maîtrise pas non plus la mort et attire facilement à lui les esprits. Lorsque l’individu sait que le fait de posséder, et finalement, de perdre son corps physique, ne constitue qu’une étape sur le chemin de la vie future, il est tranquille, il ne redoute ni la mort, ni la vie.

 

Les esprits sont-ils à l’origine des addictions ?

Si quelqu’un a une quelconque addiction de son vivant, la mort ne l’en délivre pas. Une telle âme n’est pas capable d’aller plus loin, vers la Lumière, car elle est trop attachée aux choses physiques. Le désir d’assouvir l’addiction se renforce encore après avoir quitté le corps physique car l’esprit n’a pas la possibilité de satisfaire l’addiction dans le corps astral, par exemple l’alcoolisme car l’alcool est une substance physique ; l’esprit, quant à lui, se trouve au niveau d’une autre vibration, dans le corps astral. Pour assouvir son addiction, l’esprit doit par conséquent trouver un être physique qui a tendance à consommer de l’alcool. L’esprit sera capable de s’approcher uniquement d’une telle personne pour s’enivrer de l’ivresse de la personne vivante. Un esprit ne va jamais s’approcher, ni ne manipulera une personne qui maîtrise ses émotions. En revanche, il est facile manipuler une personne esclave de son corps émotionnel car elle réagit automatiquement à certaines émotions, or l’esprit est capable de générer ces émotions d’une grande intensité. Nous parlons ici évidemment uniquement des émotions négatives comme l’avidité, l’irritation, la colère, l’angoisse, etc. Même si une personne s’est rendue dépendante de quelque chose et n’a pas d’esprits attachés au début, ceux-ci vont la rejoindre tôt ou tard. L’addiction peut également s’installer chez quelqu’un qui n'a aucune propension à l’addiction, mais a retenu l’âme d’un proche qui, de son vivant, était par exemple alcoolique. C’est ainsi que du jour au lendemain, cet individu devient alcoolique.

 

Comment reconnaître que le souhait de s’adonner à l’addiction provient de la personne elle-même ou de l’esprit ?
Si le souhait de se livrer à l’addiction est faible, alors il provient de l’individu, mais s’il est fort, voire très fort car il n’est pas capable quel que soit l’effort de volonté qu’il fasse, de s’y opposer, alors il provient de l’esprit. Lorsqu’un individu quelconque sur notre planète ressent le besoin de boire de l’alcool ou de prendre de la drogue, alors l’énergie de cette avidité atterrit toujours dans la sphère collective astrale, nommée avidité. C’est la même chose qui se produit quand nous sommes irrités ou nous nous mettons en colère : ces énergies se cumulent dans le monde astral. Le nombre de personnes qui ressentent cela chaque jour, multiplié par l’ensemble du passé de l’humanité, nous permet de nous imaginer la force de ces énergies et les esprits complètement reliés à elles – cela signifie que l’esprit vient toujours avec un très fort désir ou avec la colère. Il est plus difficile pour la personne possédée de discerner la présence en elle d’un esprit que pour une personne de son entourage car elle se trouve sous l’influence de l’esprit et c’est pourquoi le plus souvent, ce sont les proches de la personne possédée qui sollicitent mon aide pour elle. évidemment, la possession et l’addiction qui lui est liée, est plus facile à discerner chez quelqu’un qui ne l’avait pas jusqu’alors. Quand un esprit est auprès de lui, son caractère change, ses habitudes, ses ressentis et parfois même son apparence. Évidemment, le possédé souffre sous l’influence de l’esprit : il se sent mal, il a mal à la tête, à l’estomac, ses pensées se bousculent, il a constamment froid, des troubles de la vision, des difficultés de concentration et de prise de décisions. Avec le temps peuvent apparaître des maladies graves physiques ou psychiques pour lesquelles il n’y a aucun médicament ou traitement.

 

Peut-on se libérer soi-même des esprits ?

Je ne connais pas de cas où quelqu’un se soit libéré de manière autonome d’un esprit. Seules les personnes possédées qui n’arrivent pas à gérer la situation de possession ou leurs proches sollicitant de l’aide pour elles, s’adressent à moi. Il est possible de se libérer d’un esprit de façon autonome pendant la phase où la possession n’a pas encore eu lieu quand l’esprit essaie d’entrer en la personne ou de la manipuler. Lors d’une possession, il faut procéder à une purification ou appelons cela de manière traditionnelle, un exorcisme. Toutefois pour que mon aide soit pérenne, il faut qu’environ 15 pour cent de mes clients travaillent également sur eux-mêmes. Mes assistants, avec qui le possédé est en contact par mail ou téléphone, enseignent comment le faire et beaucoup de temps est consacré à cela. Je propose la purification à distance et une très longue période de purification durant jusqu’à trois mois. Le possédé doit pendant celle-ci travailler sur sa colère ou d’autres émotions négatives, nourries envers lui-même ou son entourage, et ensuite débuter le processus du pardon qui n’est pas chose facile. Majoritairement en effet, les gens ne souhaitent pas pardonner, pensant à tort qu’ils le feraient par magnanimité envers les autres alors qu’en réalité ils le font uniquement pour eux-mêmes, afin de pouvoir être soulagés. Les autres gens ou ceux qu’on appelle les ennemis ne sont pas du tout obligés d’être au courant. Les autres émotions sur lesquelles le possédé doit souvent travailler sont l’agressivité, la jalousie, l’envie ou le fait de se lamenter sur son propre sort et celui des autres.

 

Wanda, est-ce que l’accompagnement des esprits ou autrement dit, l’exorcisme, diffère de l’exorcisme qui a lieu au sein de l’Église ?

J’ai appelé mon aide exorcisme car il s’agit exactement du même service. Toutefois, la manière dont j’aide les gens est complètement différente de celle des prêtres. Je m’y consacre depuis 45 ans. À l’époque, il n’y avait pratiquement aucun exorcisme effectué au sein de l’Église catholique, en Europe ou dans le monde. Je ne chasse pas le diable du possédé car il n’existe pas d’intelligence personnelle sous forme d’ange déchu que nous pourrions nommer diable. Même le pape polonais Jean-Paul II l’a reconnu ouvertement. Mon aide consiste à raccompagner les esprits, et les prêtres font exactement la même chose, si ce n’est qu’eux les appellent diable ou mauvais esprits. L’étape suivante de ma thérapie est la psychothérapie destinée à l’esprit comme au possédé. Tout ce processus, comme je l’ai déjà évoqué dure jusqu’à trois mois pendant lesquels, à distance, plusieurs fois par jour, je libère le possédé des esprits. Par téléphone ou par mail, en revanche, mes assistants qui sont en contact continu avec moi, délivrent des conseils aux clients. L’esprit doit comprendre et vouloir s’en aller, le possédé quant à lui doit vouloir le laisser s’en aller. Parfois, cela n’est pas facile parce que l’esprit possédant est souvent l’âme d’une personne très proche : un grand-père décédé, une mère, ou quelqu’un d’autre du cercle familial très proche. En vérité, la personne ne veut pas d’esprits attachés car il en résulte de la souffrance, mais au niveau de l’inconscient, il lui est difficile de se séparer de l’âme de la personne proche. Je dois rappeler ici que j’aide souvent les personnes dépendantes. L’alcoolisme pose le plus de problèmes car boire de l’alcool fait partie de la culture et du style de vie promu par les media.

 

Pourriez-vous nous parler des codépendants, c’est-à-dire des personnes vivant une relation avec une personne dépendante ?


Le problème de la dépendance et de la codépendance repose en réalité sur la même dynamique. La personne dépendante s’est soumise directement ou indirectement à la volonté des esprits, et la personne co-dépendante concentre quant à elle sa vie autour du dépendant. Au lieu de penser à soi et à ses propres besoins, elle concentre fortement voire de manière obsessionnelle ses pensées, sentiments et comportements autour de la personne dépendante. Le dépendant procède d’une manière identique par rapport à son addiction. Pour finir, les deux parties renoncent complètement à leur propre identité, arrêtant ainsi de diriger leur propre vie. Ces actions sont dictées par la peur, et on le sait, nous attirons à nous exactement la chose que nous redoutons. Le codépendant, au lieu de contrôler et d’essayer de diriger le dépendant pour améliorer son comportement, devrait lui laisser la pleine liberté d’action. Au lieu des pensées pleines de crainte qu’il va à nouveau rentrer tard, ivre et se disputera, le co-dépendant devrait en toute confiance s’imaginer qu’il se trouve dans une relation amoureuse avec le dépendant, que la tranquillité règne dans le foyer et que le dépendant rentre sobre à la maison. Une seule pensée positive de ce type est capable de neutraliser les pensées négatives provenant des esprits ou de leurs camarades dépendants. Ce type d’action doit évidemment devenir habituel, on ne peut pas attendre que la méthode fonctionne dès la première fois, toutefois les premiers résultats apparaîtront peu de temps après. Le dépendant sans même savoir pourquoi, commencera à respecter ces décisions, et même lorsqu’il rentrera ivre, il se mettra au lit rapidement pour ne pas perturber le calme exigé en pensée par le codépendant. Je suis souvent contactée par des personnes codépendantes demandant de l’aide pour le dépendant. Alors, hormis l’aide apportée sous forme de purification pour le dépendant, je soutiens également le codépendant, je transmets des indications telles que celles évoquées précédemment et j’aide le codépendant à comprendre de quelle manière il a attiré à lui une personne addict, pourquoi il voulait souffrir dans une telle relation et comment il doit modifier ce programme. En effet, nous sommes les créateurs de notre vie et tout ce qui s’y passe a été attiré par nous-mêmes sur le plan de l’inconscient. À ce moment, il convient seulement de comprendre ces programmes inconscients pour les transformer en constructifs. Évidemment, le codépendant peut également être possédé par les esprits qui vont renforcer les conflits intérieurs pour qu’il les perçoive et soit motivé à un changement intérieur et leur rejet.

 

De quelle manière nous protéger de l’influence des esprits ?

L’individu qui vit en harmonie avec la nature est protégé, c’est pourquoi il ne faut pas craindre les esprits, ni se protéger d’une manière particulière de ceux-ci car les esprits et les gens se trouvent sur des niveaux vibratoires différents. L’être humain baisse sa vibration au niveau des esprits lorsque, par exemple, il se permet longtemps d’avoir des émotions négatives comme la peur, la colère, la haine, la honte, la soif de vengeance, le fait de s’apitoyer sur soi-même, les états dépressifs, l’addiction au travail, au sexe, aux jeux de hasard, aux jeux informatiques, quand il perd la conscience de lui-même, se perd dans le deuil après la perte de proche ou de ses biens, s’ouvre intérieurement lors d’une visite chez une voyante ou d’une méditation collective ou prend part à des séances de spiritisme. L’individu qui veut être libre quant aux esprits, doit toujours avoir conscience de lui-même, ne pas avoir d’addictions et travailler à se libérer des émotions négatives.

 

Je comprends que le problème lié aux esprits est plutôt universel. Si vous ôtez les esprits de la personne possédée, est-ce que d’autres ne viendront pas à leur place ?


C’est vrai qu’autour de nous il y a partout des esprits. Cependant, l’individu qui commence à prendre conscience du problème, commence à mettre une distance de plus en plus grande vis-à-vis d’eux. Après que j’ai raccompagné les esprits, ils peuvent revenir auprès du possédé, de nouveaux peuvent venir aussi. Toutefois, mes statiques personnelles tenues depuis quelques dizaines d’années nous permettent d’être optimistes. Dans 85 pour cent des cas, le possédé ne doit pas du tout travailler sur lui-même, la décision de ne plus laisser accéder les esprits est prise dans ce cas par le subconscient qui connaît déjà l’ampleur de la souffrance provoquée par les esprits. Seulement 15 pour cent des clients doivent y travailler de manière consciente. C’est pourquoi, comme je l’ai déjà rappelé, je m’occupe du client pendant une période très longue – jusqu’à trois mois. Le client élève sa propre conscience et commence à comprendre qu’il n’est pas la victime des esprits, mais qu’il les attire lui-même à soi. Assurément, chaque personne est différente et les causes de possession sont différentes, mais pour parler de façon générale, l’aimant qui attire les esprits, ce sont les émotions négatives, l’absence de pardon pour soi-même et les autres, le sentiment de culpabilité, les addictions ainsi que le refus de laisser partir une personne proche défunte. Si l’on regarde les choses d’une perspective plus large, les esprits aident en réalité les gens car ils renforcent leurs tendances négatives, aident à les discerner et renforcent leur motivation à se libérer de ces tendances négatives. Beaucoup de personnes préfèrent souffrir au lieu de décider de changer. C’est alors que j’interviens avec le processus de prise de conscience de tout cela, et je facilite, en montrant d’autres options, la prise décision pour changer vers le meilleur.